L’augmentation mammaire figure parmi les interventions de chirurgie esthétique les plus pratiquées au monde depuis plusieurs années. En effet, grâce aux nombreuses évolutions de la technologie, cette intervention permet d’obtenir des résultats les plus naturels possibles. Comment se déroule une augmentation mammaire ? Quels sont les types de cicatrices qui peuvent découler de cette intervention ? Quels sont les soins pour les traiter ? Voici un point sur les cicatrices d’une intervention d’augmentation mammaire.
Contenu
Augmentation mammaire : comment se déroule cette intervention de chirurgie esthétique ?
L’augmentation mammaire est une opération chirurgicale qui se réalise en plusieurs étapes. Il s’agit de :
La consultation préopératoire
Si vous envisagez de réaliser une augmentation mammaire, la consultation préopératoire est une étape indispensable. Elle permet au médecin spécialiste de faire un diagnostic de votre état de santé général pour déterminer si vous pouvez subir l’augmentation mammaire. La pose d’implants mammaires est une intervention risquée, surtout pour une personne avec une santé vulnérable.
À l’issue de cette étape de diagnostic, le chirurgien peut vous prescrire, en fonction de votre situation, un régime diététique, des médicaments ou des compléments alimentaires. Il s’agit de précautions pour limiter les risques de complication durant l’intervention.
Le choix de la technique d’augmentation mammaire
Une fois que le chirurgien vous trouve apte à subir une intervention chirurgicale, il vous oriente pour choisir la technique la plus adaptée selon votre situation. À ce niveau, de nombreuses variantes entrent en compte. Il s’agit de la complexité de l’opération, le budget que vous envisagez de consacrer à l’opération puis les compétences du professionnel. Il existe trois grandes techniques d’augmentation mammaire. Il s’agit de : la prothèse mammaire, de l’augmentation mammaire composite et du lipofilling mammaire.
La technique de la prothèse consiste à poser un implant mammaire dans chaque sein pour rendre la poitrine plus volumineuse. Les implants peuvent être ronds, allongés ou plats selon vos goûts et votre morphologie.
Faire une augmentation mammaire par lipofilling revient à injecter de la graisse ou du gel volumateur dans les seins.
L’augmentation mammaire composite consiste quant à elle en une combinaison des deux techniques précédentes. Ainsi, en choisissant cette technique, le chirurgien vous pose une prothèse mammaire puis injecte de la graisse dans chaque sein. La particularité de cette méthode est qu’elle permet de dissimuler efficacement les contours des prothèses pour un résultat plus naturel et donc discret.
L’intervention proprement dite
Le déroulement de l’opération d’augmentation mammaire varie selon la technique choisie. Toutefois, qu’il s’agisse d’une pose de prothèse, d’un lipofilling ou d’une augmentation composite, l’opération d’augmentation mammaire se fait au bloc opératoire, adapté à la circonstance. L’opération débute lorsque vous êtes soumise à une anesthésie générale.
Ensuite, lorsqu’il s’agit d’une implantation, le chirurgien procède à une incision, à tour de rôle, au niveau de chaque sein. Il pose les prothèses, puis referme. Lorsqu’il est question d’un lipofilling, le spécialiste fait dans un premier temps une succion de graisse dans un emplacement bien choisi, puis l’injecte dans le sein.
Pour la troisième technique, le chirurgien combine les étapes des deux autres techniques. La durée d’une opération d’augmentation mammaire varie selon la méthode appliquée et les éventuelles complications.
Le suivi postopératoire
À la fin de l’opération, le médecin définit une période pour suivre l’évolution de votre état. C’est l’occasion pour déceler rapidement les éventuelles anomalies qui pourraient causer des complications. Le suivi postopératoire pour cette intervention d’augmentation mammaire peut nécessiter une hospitalisation de plusieurs jours.
Les types de cicatrices à l’issue d’une augmentation mammaire
L’intervention d’augmentation mammaire cause parfois des cicatrices. En effet, il est impossible de poser une prothèse mammaire sans faire une incision dans le sein. Pour cela, il faut choisir depuis les consultations préopératoires le type de cicatrice que vous souhaitez pour votre augmentation mammaire. Il existe trois principaux types de cicatrices à l’issue d’une augmentation mammaire. Les voici afin de détailler à quoi vous attendre dans votre quête d’une belle poitrine.
La cicatrice du sillon sous-mammaire
Pour l’obtenir, le chirurgien réalise une incision au niveau du pli mammaire pour introduire la prothèse. C’est une cicatrice discrète qui ne sera visible que si vous êtes couchée sur le dos. Poser la prothèse par le sillon sous-mammaire est une technique d’augmentation mammaire peu invasive. Elle permet de préserver la sensibilité du mamelon et vous donne la possibilité de faire plus tard un allaitement sans problème. Toutes les tailles d’implants mammaires peuvent être ajoutées avec ce type d’incision.
Si vous souhaitez réduire l’espace entre vos seins, l’incision au niveau du sillon sous-mammaire est celle qu’il vous faut. Néanmoins, la cicatrisation de ce type d’incision est un peu plus longue, car l’implant est directement en contact avec la cicatrice. Cette durée est encore rallongée si vous fumez.
La cicatrice péri-aréolaire
Comme son nom l’indique, cette cicatrice résulte d’une incision faite autour de l’aréole. Elle se situe généralement sur l’hémi-circonférence inférieure du sein ou entre la peau et la partie foncée de l’aréole. Opter pour ce type d’incision permet d’optimiser considérablement le pourcentage de réussite de l’opération. En effet, cet emplacement favorise une pose de prothèse mammaire avec une grande précision. Néanmoins, pour bénéficier d’une incision autour de l’aréole, vous devez avoir au moins un diamètre donné pour cette partie de votre corps. Il faut noter que la cicatrice péri-aréolaire ne réduit pas la sensibilité du mamelon et n’empêche pas un éventuel allaitement.
La cicatrice axillaire
Pour l’obtenir, le chirurgien fait une incision sous le bras. Choisir ce type de cicatrice vous permet de garder votre sein indemne, comme s’il n’avait jamais été touché. Toutefois, poser une prothèse mammaire par les aisselles demande souvent de réaliser une cicatrice épaisse qui a tendance à devenir boursouflée avec le temps. De plus, cette technique peut causer le déplacement de la prothèse vers le haut du sein, voire une asymétrie mammaire. Dans ces cas, une retouche chirurgicale est nécessaire pour corriger ces défauts.
Il existe d’autres types de cicatrices moins fréquentes dans le cadre d’une augmentation mammaire. On relève par exemple les incisions en forme d’ancre, de T ou encore les incisions verticales.
Cicatrices après une augmentation mammaire : quels soins ?
La cicatrisation après une augmentation mammaire est un processus qui varie d’une femme à une autre et qui tient compte de nombreux critères. Il s’agit notamment de l’âge, de la taille de l’incision, de l’élasticité de la peau, de l’hygiène de vie, de la pratique ou non d’exercices physiques, etc. Néanmoins, pour accélérer le processus de cicatrisation, quelle que soit votre situation, il faut suivre certaines recommandations.
Tout d’abord, vous devez faire régulièrement les pansements et vous assurer à chaque fois de bien nettoyer et de sécher les cicatrices. Il faut aussi éviter d’exposer vos cicatrices au soleil pendant les semaines, voire les mois qui suivent l’opération.
À l’issue d’une opération d’augmentation mammaire, vous devez nécessairement porter une brassière ou un soutien-gorge de maintien durant une période définie par le chirurgien. Ce dernier vous prescrira sans doute une crème à appliquer quotidiennement sur les cicatrices.
Pour optimiser la cicatrisation après une intervention d’augmentation mammaire, évitez la consommation d’alcool, du tabac et d’autres substances psychoactives. Il est impératif d’adopter une alimentation saine et équilibrée.
Après une opération d’augmentation mammaire, la reprise du sport doit se faire de façon progressive, mais uniquement après que les incisions sont complètement cicatrisées. En réalité, des gestes trop brusques sont susceptibles de rouvrir les plaies et ralentir le processus de cicatrisation.